libnoa

libnoa

Le KRU

THE 100 : Des Femmes Fortes - Anecdotes Séries

 

 

J’ai de nouveau envie de vous écrire. Pour vous livrer mes confessions, comme un petit cadeau. Pour le plaisir que je prends à dévoiler mes aventures peu ordinaires, à les revivre quand je les écris. Et puis parce que je vois bien certains moments passés s’effacer. Doucement, mais sûrement. Les écrire ne les maintient pas intacts non plus, mais au moins cela laisse une trace.

 

Je veux laisser une trace de ce week-end.

 

Qui a démarré sur une légère déception. Le rencard se passe bien, mais se termine par un “je bosse tôt demain”. Comment l'interpréter ? Je ne sais pas, je ne veux pas me faire trop d’idées. 

Mais peut-être qu’il n’a pas eu “le feeling”, peut-être que j’ai été trop cash et qu'il a été intimidé. Pourtant, il y a ma chérie qui nous a rejoint une partie de la soirée avec son gars du jour. J’ai trouvé que ça marchait bien entre nous 4, peut-être que je me suis trompée. Ou peut-être qu’il bosse tôt demain.

 

Dans tous les cas, le résultat est le même, je rentre chez moi en ce vendredi soir chargée d’une libido bien en chair.

 

Après un samedi de tâches de routine, de prélassages au soleil (c’est l’été fin octobre ici) et de quelques masturbations variées, je retrouve mes copines pour un resto concert.

 

Il faut que je vous fasse un petit point sur ces copines. Il y a ma chérie déjà. Je ne vais pas aller dans le détail, il faudrait un roman juste pour elle. Je la rejoins chez elle pour faire le trajet ensemble dans son camion. Là on retrouve Malicieuse. Elle est superbe, grande, rousse, grosse amatrice de fellation. Sa passion a écourté sa nuit et alcoolisé un peu ses veines. Elle a eu en plus de ça, une journée éprouvante. Malicieuse n’est pas dans sa forme des grands jours.

Elle est accompagnée de Papillone. Avec son comparse mâle, absent ce soir-là, ils butinent de toutes les fleurs.

On se salue en se déposant mutuellement de délicats baisers sur les lèvres. Je ne regarde pas les réactions autour que j’imagine surprises, curieuses, ou choquées. Moi j’aime bien le côté un peu provocatrices, je l’avoue.

On passe une super soirée toutes les quatre, en toute simplicité. Alban nous rejoint, il se fait petit à côté de cette bande.

 

Avec ma chérie, nous avions déjà en tête la deuxième partie de soirée : aller danser ! Dans ce club, qui en plus de proposer les services classiques d’un club libertin, fait parler de lui pour la qualité de son DJ. Celles et ceux qui ont l’habitude de fréquenter ces endroits savent à quel point c’est rare 

De 5, nous passons à 3. Moi, elle et son mec du soir, Alban. Et on danse, on danse. J’aime danser, mais le faire à demi nue, sans gêne et sans (trop) se faire emmerder, j’adore.

Et il y a cette grande, et élancée Alice. Elle se trémousse sur la barre de pole avec aisance, et un peu timide, me fuit on croirait. On se croise, j’essaye de l’inviter du regard, ça prend pas. Et puis sur une musique un peu latine, je la prends par la main, elle s’approche de moi et me susurre à l’oreille 

“tu me plais, mais du coup j’ose pas te regarder dans les yeux.

- Tiens on va le faire à partir de maintenant, OK ? 1, 2, 3”

Notre danse ne correspond plus à la musique, mes bras autour de son cou, nos yeux plongés l’un dans l’autre, nous tangons doucement de gauche à droite.

“ça va mieux ?”

Et là ce sont nos lèvres qui trouvent leur rythme. A l’unisson de façon casi immédiate.

Je suis sa proposition de la suivre dans un coin câlin, pour un peu plus qu’un câlin. Elle m’excite. Beaucoup. Je me délecte de son corps et elle du mien. Son corps qui correspond en partie à son genre, en partie à un autre. Elle est belle, elle a une bite, et une belle. Que je prends plaisir à sucer et à frotter contre mon clitoris. Comme si ça avait été une vulve. 

 

A peine remise de nos orgasmes respectifs, le cou encore humide de sperme, je rejoins mes comparses qui avaient quitté la piste de danse pour un canapé tout près.

 

Je me mèle, les ayant prévenu quand même que j’étais encore dans les fluides de ma précédente rencontre. Ça n'a pas eu l’air de les gêner. J’essaye d’entamer une pipe en dansant. J’innove, mais les experimentations, ça n’a pas toujours du bon ! 

 

L’histoire ne dit pas si ça a réussi, notre Alban s’étant fait interrompre par le staff qui voulait fermer son établissement. C’est un peu cocasse, ça m’a fait rire, lui moins. Finalement je dirais, bien fait, car après le débrief avec Chérie, j’ai appris qu’il l’a un peu abandonné dès que j’ai fait mon retour. Les gars, ne faites pas ça, jamais. On se parle entre meufs, et ensuite qui me dit que tu ne vas pas me laisser en plan la prochaine fois, en plein milieu de quelque chose, car un nouveau cul te passera sous le nez ?

 

Nous laissons donc le goujat qui mendiait une fin de soirée, et nous rentrons toutes les deux. Le sommeil nous gagne, mais nous luttons, le temps de pouvoir faire oublier à madame cette désagréable mésaventure. J’avais bien pensé à me couper les ongles à ras.

 

Le dimanche nous sourit au réveil, tardif malgré la nuit courte. Un début de journée à prendre le soleil et à se réveiller doucement. 

 

Si vous pensez que l’histoire s’arrête là, c’est que vous ne la connaissez pas. 

 

Et petit exercice de maths pour finir :

Ce n’est pas 1, ni 2, mais 3 mecs qu’elle nous avait prévu pour le goûter. Ajoutez donc celui avec lequel je joue à cache-cache depuis des semaines, nous appelons à la rescousse Malicieuse. Sur les 4, 2 s’en sont allés, et 1 fut pressé de juter. Resta donc un vaillant. Qui heureusement, avait dans ses doigts, sa bouche, sa queue, assez de quoi satisfaire nos trois petites cochonnes.

 

 

.

.

.

.

 

 

Post-récit : Voilà, nous sommes donc dimanche soir, la semaine s'annonce encore pleine d'aventures, alors peut-être qui sait, maintenant que j'ai rouvert la porte, repris la plume, retrouvé les identifiants de ce blog, j'aurais de quoi vous inonder d'histoire ? Peut-être.

 

 

 









26/10/2021
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi