libnoa

libnoa

Délices sportifs - 2

fullsizeoutput_4a46

 

Céline Pivoine

 

Je suis toujours à genou, devant toi. Tu es debout, ton short encore aux chevilles. Mes vêtements à ce moment là deviennent un poids insupportable, je me presse de les oter. D'un regard entendu, je te laisse décider de la suite. J'ai confiance car tu me connais bien et tu sais ce qui me fait plaisir.

 

Tu poses tes mains sur ma tête, et maintient ainsi la pression de chaque côté de mon crâne. De sorte que je me sente bien serrée, maintenue entre tes poignes.

Tu diriges ma tête entre tes cuisses, pour que ma bouche embrasse ton anus. Mes lèvres entourent ton petit trou, et j'ai l'audace d'en profiter pour sortir un tout petit peu ma langue. Je joue car je sais que ça ne va pas durer. Tu n'attendais que ça pour augmenter la pression et me voilà étouffée dans ton cul. Ne pouvant, ni ne voulant me dégager, la respiration m'est impossible. J'ai l'habitude, je ne tente pas de chercher l'air, pas tout de suite. J'attends, impassible. Et puis en un réflexe primal, violent, tout mon corps se tord pendant quelques micro secondes qui paraissent des minutes. Il appelle la vie en secouant d'agitation le moindre muscle à disposition.

 

Tu relâches le temps que je reprenne une grande inspiration, cette inspiration diffuse un plaisir intense dans tout mon corps, inondant mes seins qui bandent, mon ventre qui tressaute, mes cuisses qui flageollent, jusqu'aux orteils qui picotent. Puis tu me replaces au même endroit. Cette fois je ne reste pas inactive et je mets toute mon énergie à disposition de ce cul. J'embrasse, je leche, j'entre ma langue à l'intérieur, sur les contours, je la rentre un peu, la ressors, mes mains s'arrimant à tes fesses. Toute ma vie dépends de ce cul. Je resterais ainsi des heures, des jours des années à le bouffer s'il le fallait.

 

Apparemment, ça n'est pas ton ambition dans cette vie-là car tu me dégages. Déjà je sens le manque, le manque de tes chairs, le vide autour de ma bouche. "Je t'en supplie rends le moi" résonne dans ma tête. Alors que les sons que je parviens à produire, ce que t'entends, ce sont des petits gémissements d'impatience, de frustration ou de plaisir. Tu t'empresses de combler ce vide en entrant ta queue dans ma bouche en un mouvement lent et profond. Tu t'y empales avec assurance. Mes gémissements stoppent, tu sais que tu es au bon endroit. Je suis emplie, complète, pleine de ton désir qui nourrit le mien. Mon bas ventre palpite, mes tétons sont dressés, durs, j'inonde le sol de cyprine.

 

Tu te dégages et commences des va et viens. Je ne suis plus là, je ne suis plus dans mon corps, je ne suis qu'un spectre de plaisir. Mon nez cogne contre ton pubis, ma main, presque par hasard, effleure mon clitoris bombé. Je jouis instantanément en cris saccadés, interrompus par ta bite qui continue sa pénétration. Mon orgasme ne tarde pas à appeler le tien, et j'en avale sans même m'en rendre compte tout le torrent.

 

Tu te retires et je m'affale alors sur le carrelage glissant de nos humeurs. Recroquevillée sur moi-même, haletante, baignant dans un mélange de sueur, de cyprine, de salive, de larmes. Tu t'allonges derrière moi, me prends dans tes bras. Pour ne faire qu'une bête repue, vivante, vidée.

 



22/06/2020
4 Poster un commentaire

A découvrir aussi