libnoa

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EXHUB

Exubérence : Vitalité, énergie irrépressible, qui se manifeste dans le comportement, les propos

Exhibition : Déploiement, étalage ostentatoire.


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Tout commence il y a quelques mois par une discussion avec un homme rencontré sur Wyylde. Un délire dominant / soumise, que nous avons pour le moment expérimenté uniquement à distance. Une de mes consignes était de travailler mon cul. Consigne que je lui avait savamment suggérée, car depuis quelques mois, je souhaite partir à la reconquête de mon anus.

Une fois passées quelques péripéties de livraisons, j’ai donc reçu le trio de plugs choisis ensemble avec mon “Sir”. Un premier test la veille de la taille 1 s'est avéré concluant, je souhaite aujourd’hui passer à la taille 2. Petit détail non négligeable de ce nouveau joujou, il a des petits grelots ! En plus de la forme en coeur et de sa jolie couleur bleue.

 

Après quelques jeux avec un doigt et une grosse dose de lub, je l’introduis dans mon anus. J’aime sentir cet objet présent dans mon cul. Et en plus l’idée que ça me permette (un jour) d’acceuillir à nouveau quelqu’un dedans participe à ce bien-être sapio-anal dépendant.

 

Une fois introduit, j’agite mon cul pour faire tinter les grelots, mais le bruit résonne bien tristement dans cet appartement vide. Tout de suite je pense à mon joker fétiche. Le live wyylde. Un espace où n’importe quel abonné peut brancher sa cam et montrer ce qu’il souhaite. On voit de tout, beaucoup de mecs qui se branlent, des couples qui jouent, des femmes qui racontent leur vie, j’ai même regardé un mec peindre un jour. Bref, aujourd’hui je ne suis pas là pour matter. Je me mets directement en mode diffusion.

 

Le compteur des voyeurs, passe vite de 0 à 25 en quelques secondes.

Habillée en jupe et pull, j’agite mon postérieur devant la webcam, le réveil de la queen B en moi. Les commentaires commencent à fuser, les questions sur le tintement mysterieux aussi. Il y a des habitués, mon “fan club” comme je les appelle qui sont là me saluent, heureux de me revoir après tout ce temps passé hors connexion. J’ai du mal à leur retourner la pareille, pour moi ce ne sont que des pseudos qui accompagnent mes moments intimes. Je ne les vois pas mais je les imagine bien.

 

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Je quitte le champ de la cam pour me faire un café. J’ai l’impression d’être une petite chèvre égarée avec ma clochette. Je ris intérieurement de ces mecs en train de matter mon mur, dans l’expectative d’entrapercevoir un bout de fesse.

Je me pose à mon bureau et ouvre mon ordinateur (de boulot). L’autre en contrebas pour une vue sur mes cuisses optimale. Je ne tiens pas longtemps à les ignorer de façon ostentatoire. Je les rends complices de mon fait en expliquant les règles du jeu : si le téléphone pro sonne, je couperai le son de la visio. Certains se proposent de venir m’aider, me demandent de me positionner comme ci, de leur montrer ça. Je les rembarre, un peu moqueuse. Des échanges un peu banals s’instaurent, je construis une complicité sous un voile de légèreté. J’attends qu’une demande correspondant à mes envies. Les compliments fusent, certains en rabaissant d’autres physiques. Je prends mon ton maîtresse d’école pour corriger les body shamers et shameuses. J’aime bien mais je commence à m’ennuyer.

 

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Plus de 200 et je suis toujours habillée…. J’ai envie de passer à la vitesse supérieure, donc j’agite du grelot, et fais péter le pull. Je me lève et soulève ma jupe assez pour laisser apercevoir le petit coeur bleu qui orne mon cul. Ça y est ils se lachent un peu. Je lis, à haute voix, ceux qui m'intéressent. Je les nomme par leurs pseudo. Répéter certains mots crus de mes spectateurs me fait vibrer. Je me retourne pour faire sortir et entrer le plug devant eux. Un petit filet de cyprine me surprend à couler de ma vulve. Ils n’en perdent pas une miette je sais. 

 

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Sous une sollicitation choisie, je me pince fort les tétons. Je joue la soumise aux ordres. Ils adorent, et moi aussi. Je joue avec ma langue en me rapprochant pour un gros plan. “Qui est en train de se branler là ?”. Je ris. “J’adore sentir mon cul rempli par ce petit plug”. Bien sûr, déversement de commentaires sur tout ce que ces messieurs aimeraient faire à mon cul. Je sors mon petit vibro que j’avais posé pas loin. Il y a des femmes aussi qui sifflent des compliments. Je les citent à chaque fois qu’elles commentent, il faut inciter ces trop rares présences.

 

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Je pose mon vibro sur mon clito. Bien trop fort vu mon niveau d’excitation. Je le pose sur le plug pour faire vibrer mes entrailles. Je me bascule en arrière, ferme les yeux. Je ne vois plus les com mais j’écarte bien les cuisses pour que mes fantômes en profitent.

Je ralentis, je ne suis pas loin de l’orgasme. Je rouvre les yeux, les commentaires ont viré bien crus. 

“Oui bien sûr que j’aimerais me faire prendre par vous tous à la chaîne, sentir du sperme dégouliner de ma chatte pendant que le suivant la fourre” 

“Oui sexeDur34, je peux la prendre entière ta queue dans la bouche, je peux mais surtout j’en crève d’envie” 

“A oui Gentleman75 ? Tu me trouves chienne, tu as raison, ouaf”

Je m’achève en agitant frénétiquement mon vibro sur mon clito

 

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Un peu essoufflée sur ma chaise, je regarde défiler les commentaires de loin. Ils sont toujours dans le même wagon, sans voir que moi j’en avais déja changé. J’en rembarre un ou 2. Et oui les gars, il faut être vulgaire au bon moment. Après l’heure, c’est plus l’heure. 

 

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Je repars sur des conversations plus séantes. Quel modèle de vibro ? Quel lubrifiant ? Un peu de télé-à-chatte. alors que je ne suis même pas sponsorisée. Ma “morning routine” à moi. Si Youtube tolérait ce genre de contenu, je serais riche.

 

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Je sais que je pourrais rester à papoter des heures, les regards lubriques derrière les échanges convenus resteraient. Mais bon j’ai une journée de boulot qui m’attend, alors ils vont disparaitre comme ils sont apparus, sous le joug du clic.

 

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15/12/2020
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