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Le refuge

Edward Hopper: le peintre adulé des cinéastes - rts.ch - Culture

 

 

J’ai découvert un nouveau refuge.

 

J’y suis rentrée par la grande porte, mais sans tambour ni trompette. Tout naturellement,  

comme lorsque tu rentres à la maison après un long voyage. Ce genre d’endroit où tu peux prendre toute la place, où tu n’a plus peur, ou tu te sens chez toi, où tu te sens toi. Comme une évidence.

 

Le fond de l'air est chaud, il y a de la moquette rouge vif et une déco un peu désuète. Des couleurs sombres mais des sources lumineuses qui donnent un ton un peu Hopper à la pièce. Et à y regarder de plus près, des touches de folie sont discrètement parsemées. Une sculpture post moderne, un étrange crochet au plafond, une bougie en forme de sexe, un tableau aux couleurs et motifs psychédéliques. J’arpente les rayonnages de l’immense bibliothèque, mes doigts caressent les couvertures. J’ai envie de dévorer tous les livres, d’apprendre par cœur toutes les histoires. Je pourrais m'enfoncer dans ce fauteuil qui me tend les bras, et y rester des heures à lire ou à rêver. Il y a aussi tout un tas de feuilles blanches sur le bureau. Je suis impatiente de découvrir ce qu’on va bien pouvoir y écrire. Mais j’essaye de ralentir, la précipitation m'empêcherait de savourer chaque moment dans cette pièce.

 

Je peux en sortir comme je veux, repartir en voyage, revenir, ramener des amis. Comme l’impression que tous et toutes y seront les bienvenu-es.

 

J’aime mon nouveau refuge.



14/12/2021
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